Gregory Porter Band at Festival "jazz A Carthage" at Palais Des Congrès

S'il y a quelque chose qui marque bien le génie, c'est son évidence. C'est le sens de la question que ses fans lui posent souvent à l'issue des concerts "mais où étiez-vous jusque là ?". Gregory Porter reconnaît que s'il touche au coeur son public c'est que ce dernier a soif de ce qu'il lui apporte, l'authenticité, la passion et la poésie de la vie. Et une voix puissante qui porte tout ça en elle, sans jamais les démentir. La profession ne s'y est pas trompée qui salue en lui la voix masculine du jazz contemporain qu'un Grammy Award vient d'ailleurs de récompenser pour son dernier album "Liquid Spirit", une petite pépite. L'évidence de son génie a d'abord frappé le premier à lui donner sa chance en 1998 sur un album hommage à Nat King Cole, Kamau Kenyatta, avant d'être remarqué sur la comédie musicale à succès "it ain't nothing but the blues" (1999) . Il écrit et monte alors sa première comédie musicale en 2004, Nat King Cole and me où il tient le premier rôle et qui lui permet de rendre à ce maître, à ce père spirituel tout ce qu'il lui doit....

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S'il y a quelque chose qui marque bien le génie, c'est son évidence. C'est le sens de la question que ses fans lui posent souvent à l'issue des concerts "mais où étiez-vous jusque là ?". Gregory Porter reconnaît que s'il touche au coeur son public c'est que ce dernier a soif de ce qu'il lui apporte, l'authenticité, la passion et la poésie de la vie. Et une voix puissante qui porte tout ça en elle, sans jamais les démentir. La profession ne s'y est pas trompée qui salue en lui la voix masculine du jazz contemporain qu'un Grammy Award vient d'ailleurs de récompenser pour son dernier album "Liquid Spirit", une petite pépite. L'évidence de son génie a d'abord frappé le premier à lui donner sa chance en 1998 sur un album hommage à Nat King Cole, Kamau Kenyatta, avant d'être remarqué sur la comédie musicale à succès "it ain't nothing but the blues" (1999) . Il écrit et monte alors sa première comédie musicale en 2004, Nat King Cole and me où il tient le premier rôle et qui lui permet de rendre à ce maître, à ce père spirituel tout ce qu'il lui doit.

Mais c'est au temple où sa mère officie comme pasteur qu'il commence par s'imprégner de Gospel. Tout vient de là. La mélodie, la communion et le partage dans la musique. Et pour lui qui n'a jamais fait le conservatoire, l'honnêteté, la spiritualité du chanteur restent vitales pour le jazz aujourd'hui.

Dans ses trois albums (Water en 2010, déjà nommé pour les Grammy Awards, Be good en 2012 et Liquid Spirit en 2013) et qu'il s'agisse de créations ou de reprises, on est au coeur du jazz où il dit entendre toujours le blues, la soul et le gospel. Respectueux de l'héritage, il le fait fructifier pour le transmettre à son tour.

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